lundi 13 février 2012

Mon périple de février 2012, lundi 13, la clairière de l'Armistice dans la forêt de Compiègne.

   Le lundi matin, au revoir Verdun, je reprends la route en direction de Reims, quelques kilomètres sur la voie sacrée, puis sur la D931 un petit détour par Valmy, devant le monument de Kellermann au milieu de la brume Argonnaise. 



   Après avoir traversé Reims, direction l'Oise et la forêt de Compiègne, près du village de Rethondes. Par un temps humide de novembre, je suis arrivé dans la clairière de l'Armistice, là où le maréchal Foch et les représentants alliés reçurent les plénipotentiaires allemands pour signer la fin des combats sur le front occidental, le 11 novembre 1918. Le premier monument visible depuis la route est celui dédiés aux Alsaciens Lorrains, représentant l'Aigle Allemand vaincu par l'épée. Installé en 1922, il fut détruit par les Allemands durant la Seconde Guerre Mondiale avant d'être relevé à l'identique après-guerre.


 
   La clairière aujourd'hui est vide en son centre, on y retrouve seulement les rails et les emplacements des deux wagons : Celui ayant amené les diplomates allemands et celui du Maréchal Foch, dans lequel fut signé l'Armistice. Entre les deux emplacement s'élève une dalle bétonnée sur laquelle est gravé : « Ici, le 11 novembre 1918, succomba le criminel orgueil de l'empire allemand vaincu par les peuples libres qu'il prétendait asservir ».


 
   Une réplique du wagon de l'Armistice est visible dans le petit musée situé à l'opposée de la statue monumentale du Maréchal Foch. Les clichés sont interdits dans le musée, il est donc impossible de vous montrer une photo du wagon. 
   En 1940, ce wagon reçut les signataires de l'Armistice du 22 juin, mettant fin à la bataille de France et inaugurant les clauses de l'occupation allemande pendant 4 années. Hitler le fit envoyer à Berlin dès le 24 juin, puis le fit détruire par les SS en avril 1945.


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