lundi 23 janvier 2012

« Haut les têtes, la mitraille c'est pas de la merde ! »

Le général Lepic (1765-1827)
   C'est par ces mots crus que le colonel-major Louis Lepic harangua ses grenadiers à cheval de la Garde pris sous un déluge de boulets russes lors de la bataille d'Eylau en 1807. Après une première charge victorieuse qui débande l'infanterie russe et les rend maitres d'une batterie ennemie, Lepic et ses hommes se retrouvent isolés au milieu des lignes russes, en pleine tempête de neige.
   Prié de se rendre par un officier russe, il lui répondra en désignant ses hommes : « Regardez ces figures, et dites-moi si elles ont l'air de vouloir se rendre.  »
Commandant une nouvelle charge pour se défaire de l'encerclement, Lepic parviendra à retrouver les lignes françaises et sera nommé Général de Brigade dans la foulée par l'Empereur.

1 commentaire:

  1. Napoléon avait cette grande lucidité d'accorder des grades et prébendes s'y attachant à des hommes dont les qualités essentielles étaient le courage et la valeur sans faille qu'ils avaient montrés lors des nombreuses batailles la plupart gagnées hormis Waterloo. C'est ainsi que des hommes issus de la masse sans aucun bagage militaire pouvaient grâce à leur qualité intrinsèque accéder aux postes suprêmes.
    A cette époque légendaire le courage face à l'ennemi était la seule possibilité de gravir les échelons.
    Je n'ose pas comparer ces hommes face aux gugusses se recommandant tous du Général ignorant tout de la parole donnée , ne parlons pas du courage qui est une valeur n'ayant plus cours , la mer est préférée depuis plusieurs quinquennats sans vagues voire calme plat. Afficher un quelconque courage face aux événements le méritant n'est plus de mise , hormis l'afficher devant des faits sans conséquences.
    Faire de l'héroïsme là où le danger n'existe pas est devenu la façon courante d'essayer de passer pour ce qu'ils ne seront jamais.
    Ainsi parlait Zara Soustra.

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